pulsation

Le souhait du groupe était de faire une pièce pulsée.

On choisit des sons conséquents (attaques brèves)

On fait quelques essais avec différentes valeurs de pulsation. On retient la valeur de 75 et son double 150. Quelques élèves décident de combiner l'arpégiateur au métronome pour être à contretemps.

À la réclamation de plusieurs, on fait un essai à la valeur métronomique maximale : 1000 battements/minute. On souhaite intégrer ce geste à la pièce.

On s'entend sur la forme suivante :

A. Rythme pulsé (75-150)

B. Bruit infernal (1000)

C. Décélération très lente jusqu'à disparition complète de tous les sons.

Méthode:

• Chaque élève installe un son d'attaque brève dans l'onglet 1. Il installe le même son ou un autre dans l'onglet 2.

Son 1 : métronome à 75 ou 150

Son 2 : métronome à 1000

• Le chef commande le départ du son 1, qui doit être parfaitement synchrone.
• Le chef commande le départ du son 2 sans transition. On coupe le son 1.
• Au signe du chef, on ralentit  lentement et librement le métronome jusqu'à la valeur minimale (5 battements/minute).
• Le chef commande graduellement l'arrêt des sons de chacun.

Objectivation

Le concept de la pièce réside autour de la pulsation comme élément thématique.

La forme et l'intention reposent sur un procédé.

On expose d'abord un rythme normal brisé brusquement par la valeur métronomique extrême qui génère une sorte de masse compacte.

Durant la dernière phase, cette masse se décompose lentement,  il y a perte de l'unité rythmique par le mouvement individuel de décélération jusqu'à disparition des sons.